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LES HISTOIRES DU MBONGUI
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LES HISTOIRES DU MBONGUI
  • L'association LES HISTOIRES DU MBONGUI a pour objectif de promouvoir les cultures des communautés noires de France, notamment à travers la réalisation de films. Elle souhaite apporter un regard sincère et pertinent sur les réalités de la diaspora africaine
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11 septembre 2008

Musique: Le Jalifoly festival 2007La culture

Musique:
Le Jalifoly festival 2007
La culture africaine dans toutes ses dimensions

Le Jalifoly festival a su marquer le grand rendez-vous de l'été de la culture africaine en France. En effet,  suite à la commémoration du 100ème anniversaire de Léopold Sedar Senghor, ce festival qui est aujourd'hui à sa quatrième édition a eu pour thème cette année:

« Recherches sur la Culture noire, travail basé sur les recherches approfondies des Sciences du monde, de la rencontre de l’esprit et de la divinité ». Cette édition qui s'est déroulée du 25 au 29 juillet 2007 au GIBUS, 18 Rue du Faubourg du Temple, dans le 11 arrondissement de Paris s'est développée par autant d’approches artistiques possibles que sont le  le Cinéma, la danse, les concerts, la littérature.

Pour Fifi-Dalla Kouyaté, Présidente de la compagnie Racine Mandingua et initiatrice de ce projet,  « Le Jalifoly Festival se veut être le creuset de toutes les idées et actions pouvant contribuer au développement de la culture noire en Langue française ». Un bel espace d’expression et de réflexion  sur la culture d’un continent qui lui est très cher. Depuis sa création, le Jalifoly Festival peut se féliciter de la fidélité croissante d’un grand nombre de personnalités du monde artistique. Il a également réussi à s’imposer comme évènement multiculturel incontournable.  A la question de savoir pourquoi le cinéma africain a tant de mal à émerger, cette actrice se veut optimiste et croit en un avenir prospère du cinéma africain: « Il faut que nous nous regroupions pour faire les choses ensemble afin de nous donner véritablement les moyens de remporter la victoire dans ce combat qu’est la promotion et la mise en valeur du cinéma africain ».

Cette quatrième édition du festival a été marquée par la projection et la qualité des courts et longs métrages proposés par des réalisateurs et des acteurs du grand écran qui, pour certains commencent leurs premiers pas et pour d’autres, les vieux de la vieille tels Gérard Essomba dans son film « L’enfant peau rouge » dont la diffusion vient d’être rachetée par TV5 et Salif Traoré avec « La danse du singe ».

L’un des films projetés, « La Rivale » du réalisateur Edouard Carrion, co-écrit par Edouard Carrion et Laurentine Milébo a retenu l’attention du public convié à cet effet. C’est un long métrage qui retrace la vie d’un couple Prudence (Laurentine Milébo) et Maurice (Claude Alexandre Eclar) qui, après douze (12) années de vie commune, voit leur mariage s’effondrer à l’arrivée d’une rivale Thérèse (Tatiana Rojo) dotée par la famille de Maurice depuis le pays pour remplacer la « vieille ménopausée » Prudence. Pour gérer et étouffer cette venue inopinée au domicile du couple en région parisienne, Maurice, avec la complicité de Papa Simon ( ), présente Thérèse pour la première fois à son épouse comme étant sa cousine. Thérèse profitant du départ de Prudence à New York pour un concours de gastronomie revendique sa place dans la maison, face à Maurice un peu embrouillé par la beauté et la jeunesse de la fille. C’est à partir de ce moment que tous les problèmes vont commencer... La Rivale est un film inédit qui reste à parachever faute de moyens financiers et qui a vu la participation de jeunes acteurs tels que les Ivoiriens Alphonse Demeho et Tatiana Rojo, du Guadeloupéen Claude Alexandre Eclar et des Congolais Brazzavillois, Laurentine Milébo et Papa Simon qui pour la plupart font leurs premiers pas dans le cinéma à travers ce film africain digne de ce nom qui mérite d’être soutenu financièrement.

Ces riches journées de Jalifoly 2007 ont été vécues comme un hommage aux piliers des arts vivants noirs africains que sont Léopold Sédar Senghor, Sembene Ousmane, Ali Farka Touré, Henri Duparc et Merlin N’Diaye, car selon Fifi-Dalla Kouyaté, «ils nous ont quittés mais nous puiserons toujours dans leurs sources ».

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